France Bleu Mayenne nous dévoile en exclusivité la liste des sites mayennais retenus pour être Centres de Préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Concrètement, il y aura six bases arrières de Paris 2024 dans notre département.
Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 vient de dresser sa liste des sites français retenus comme Centres de Préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Comme on pouvait s'y attendre, le futur Espace Mayenne à Laval accueillera certains sports : le handball, le volley-ball et le volleyball assis (pour les JO Paralympiques). Élément malgré tout surprenant : il n'y aura a priori pas d'escalade, alors que le futur équipement possède un mur de 16 mètres 50 de niveau international. La piscine Saint-Nicolas de Laval sera base arrière en natation. Le parc des sports de Château-Gontier-sur-Mayenne accueillera des judokas tout comme le gîte de la Colmont à Gorron. Une ou plusieurs délégations d'haltérophiles s'entraîneront également à Évron.
La curiosité parmi les sites retenus dans notre département concerne Saint-Loup-du-Gast. Son club de tir accueillera plusieurs délégations de tireurs (on parle de la Russie, des États-Unis et de l'Angleterre). Une aubaine incroyable pour ce village de 400 habitants, dont le club de tir compte 60 licenciés. Certains arrivent même des départements voisins pour s'exercer avec les deux fosses olympiques du club mayennais.
Dans le village de Saint-Loup-du-Gast, au nord de la Mayenne, on n’en revient pas. Son club de tir, situé à la sortie du village, est retenu comme "CPJ", Centre de Préparation aux Jeux. Une décision du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 qui a sélectionné six sites dans notre département et que France Bleu Mayenne vous révèle ce lundi. Le village de 400 habitants dispose de très belles infrastructures pour les entraînements des athlètes en 2024. Et si le président du club de Ball-Trap Gaston Daligault est très agréablement surpris par cette décision, la commune avait malgré tout quelques atouts à valoriser. "Nous sommes une des rares structures dans l'Ouest de la France. Et puis on est jamais qu'à 300 kilomètres de Paris" explique Gaston Daligault.
Des athlètes russes, américains ou anglais pourraient venir s'entraîner avec les 2 fosses olympiques, d'où sont tirés les cibles des tireurs. Plusieurs aménagements sont aussi à réaliser dans les prochaines années. "Il faut rendre accessible le club aux handicapés, faire un parking et puis embellir le club" poursuit son président. Le maire de Saint-Loup-du-Gast, Marcel Barbé ne cache pas sa fierté. Paris 2024, c'est un dossier qu'il travaille depuis des années avec son secrétaire en mairie. "Nous avons désormais trois ans pour travailler. La municipalité accompagnera et s'engagera dans les installations" explique l'édile.
Rien ne prédestinait Saint-Loup-du-Gast à embrasser une histoire olympique. Gaston Daligault, en 2024, ne sera plus président de son club de tir, qu'il a fondé en 1992 et qui revendique 60 licenciés. L'ancien champion de France senior passe la main en raison de son grand âge, mais il vivra Paris 2024 en étant au première loge : sa maison jouxte le centre d'entraînement.
Après ce super article de France Bleu, il me faut féliciter, au nom du CD Tir 53, tous les membres du BTCM et en premier lieu son président et sa garde rapprochée, mais également la commune de Saint-Loup-du-Gast.
Sportivement,
Jean-Marc Coignard - Président CDTIR53